· 

To be or not to be, that is the purpose !

L'état ne peut plus tout

Parce que l’Etat ne peut plus tout, il s’agit d’agir et de créer ces sociétés contributrices pour le monde d’aujourd’hui, en premier lieu. Voiilà, notre raison d’agir pour les prochains mois, pour réordonner un monde que vous avons contribué à faire sortir de ses gonds !

Un an après la promulgation de la loi PACTE, Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises, un des 9 objectifs de cette loi ,« Redéfinir la Raison d’Etre des entreprises » censée redonner du poids et du sens à l’objet social de l’entreprise : « la loi PACTE dispose que l'entreprise doit désormais être gérée dans son intérêt social, en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité ».

Un an après, qu'est devenue la Raison d'Etre ?

Harvard Business Review dresse un premier état des lieux des raisons d'être dans les entreprises .Cet article recense 4 typologies de Raisons d’Etre :

  • La raison d’être attrape-tout,
  • La raison d’être opportuniste,
  • La raison d’être qui ne mange pas de pain,
  • La raison d’être pivot.

Bernard Vallorgue nous rappelle que l’intérêt de la raison d’être n’a de sens que dans le cadre d’un questionnement profond du dirigeant : projet d’évolution sur le fond de son entreprise vis à vis de son écosystème. 

Une raison d'agir : le choc du covid

Si avec le choc du Covid, de grandes solidarités se sont exprimées, les gestes barrières nous ont séparé les uns des autres. Ce clivage social engendré par la sécurité, entre en conflit avec la reprise du monde du travail plus collectif. Se réintégrer dans ce collectif avec les mesures sanitaires appropriées, est un véritable enjeu social pour l'entreprise et un défi majeur pour les managers qui auront à gérer dans leurs équipes à la fois des collaborateurs sur site et hors site (cf mon article retour au bureau ou comment-co-construire-votre-plan-de-reprise-dactivité).

De plus, l'auteur nous rappelle que pour la raison d'être, tout comme les valeurs et l'alignement du sens, .... cette introspection du corps social ne peut en aucun cas se réduire à quelques mots sans fond . En fait un Objet Social Non Identifié ne peut servir de caution dans le cadre de la contribution de l’entreprise à la vie de la cité. Car alors, toutes les relations qu’elle entretient avec son écosystème, en interne comme en externe, passeraient à côté de l’objectif premier de cette loi « Redéfinir la raison d’être des entreprises » et les citoyens, tout comme les collaborateurs ne s'y tromperaient pas.

Les périphériques à la raison d'être

Cet article me renvoie vers nos échanges avec @vincentde Louvigny sur les valeurs et avec @Jean Laloux sur la raison d'être et son Pourquoi et avec @Anne Vinagre sur le délitement du travail, …….. Finalement, il en va de la raison d’être, comme des valeurs ou du sens : ne pas mener une introspection profonde sur ces sujets, renvoie à la sédimentation d’Objets Non Identifiés par les collaborateurs, qui ne pourraient que déstructurer un peu plus les liens. Or, le monde du travail a bien besoin, plus encore qu’hier, de lien et d’authenticité pour que les salariés s’impliquent, s’engagent et s’épanouissent dans l’entreprise et que cette dernière contribue à son écosystème dans la cité.

Appel pour un écosystème à #Impact Positif

C'est pourquoi, une action de plus grande ampleur désormais est nécessaire pour mettre en lumière, un ou une de vos pairs, en la nommant dans les commentaires de cet article pour ses valeurs, sa vision du monde et/ou sa raison d’être. A son tour, il ou elle nommera une personne qui revêt les mêmes caractéristiques. C’est ainsi que nous constituerons un écosystème à Impact Positif et que nous amorcerons cette évolution.

Je commence avec #OPENYOURCOM et son dirigeant @VincentdeLouvigny pour ses valeurs, sa vision du monde, et pour son engagement auprès d'#entreprisesetpassions 

Lien vers l'article: https://www.hbrfrance.fr/chroniques-experts/2020/06/30604-comment-definir-la-raison-detre-de-son-entreprise/