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ECHANGERAIT EAU DOUCE FRANCAISE CONTRE HYDROCARBURE DU MOYEN ORIENT !

Savez vous qu’une grande partie des eaux de la Durance et du Verdon (Eau douce) dévale des Alpes pour faire turbiner une centrale hydro éléctrique qui se déverse dans l’étang de Berre (plus grand lac salé d’Europe).. 

Sauf que cette eau douce, en se  déversant dans la centrale hydroélectrique de ST CHAMAS, perturbe l’écosystème de  l’étang de BERRE . Les mouvements écologistes s’en sont saisi en leur temps, auprès de l’Union Européenne, et l’Europe a imposé à EDF de réduire les volumes d’eau douce pour préserver l’écosystème de l’Etang de Berre.

Depuis, nous avons continué à vivre comme cela : une centrale qui ne tournait pas à pleine capacité et de l’eau douce qui dévale …..

=> L’enjeu, serait donc de récupérer ces volumes d’eau retenus.

Et là nous sommes très surpris, car dans le projet, cette eau disponible dont nous avons d’ailleurs tant manqué cette année,  représenterait un surplus de 200.000 m3/Jour  qui partiraient sur 19 tankers de Fos sur Mer et 80.000 M3/Jour qui partiraient sur 43 tankers de Martigue si l'étude aboutissait.

Bigre, autant d’eau à disposition, cela aurait fait rêver citoyens et agriculteurs cet été !!!

Une réunion s’est tenue le 22 mars 2022 avec le conseiller économique d’Emmanuel MACRON à l’Elysée pour étudier cette possibilité d’échanger cette eau douce contre de L"Hydrocarbure et un déplacement a eu lieu ses derniers jours avec le ministre de l’écologie à l’étang de Berre.

Alors, pourquoi cette eau n’a-t-elle pas été utilisée si elle était disponible ? Etonnant, pour le moins !! 

En consultant la feuille de route de l’Agenda ODD 2030 de la France, sur les enjeux de l’ODD 6, on peut lire : « l’État a engagé un plan d’action en août 2017 pour la sobriété des usages de l’eau et reconnu la nécessité de pouvoir recourir au stockage de l’eau (qui permet de mobiliser une petite part des ressources excédentaires en périodes de hautes eaux pour un report d’utilisation en période d’étiage) lorsque celui-ci peut être considéré à la fois comme utile et durable....."

 

 A l'Assemblée, ce mardi 11 octobre, le ministre de la Transition écologique a confirmé que des rencontres avaient bien eu lieu au sommet de l'État pour discuter de la possibilité d'échanger de l'eau douce française (On évoque 4 milliards de M3 quand même) contre des hydrocarbures étrangers. Christophe Béchu a réclamé l'abandon du projet ...
A suivre …..


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